Didier Drouven
Et si je réussissais ?

En toute chose, quelle qu'elle soit, vous ne pourrez observer le résultat qu'après votre action.
Si vous vous apprêtez à réaliser quelque chose, ce n'est pas pour le rater, mais pour le réussir.
Le plongeur, perché à 8 mètres au-dessus de l’eau, ne s’imagine pas exécuter le plongeon en terminant par un « plat » à la surface de l’eau. Il imagine l’inverse, revoit l’exécution et l’enchaînement de ses mouvements pour terminer sans un bruit en entrant dans l’eau.
Le doute qui vous prend juste avant le swing ne fait que démontrer l’incertitude dans laquelle vous vous êtes laissé entraîner. C’est désagréable, j’en conviens et je ne porte aucun jugement.
Alors, plutôt que de vous dire : « Et si ça ne fonctionne pas », vous vous disiez plutôt « Et si je réussis ». Dans quel état d’esprit, dans quelle posture mentale seriez-vous ? À quel niveau se situent votre engagement et votre motivation à cet instant précis ?
Dans mon article précédent, je parle de faire et non d’essayer.
Placez-vous dans cet état interne. En équilibre entre le corps et l’esprit. Recherchez la cohérence, elle est là, à portée de pensée.
Vous êtes « naturellement » en équilibre. Votre corps et votre cerveau travaillent sans relâche à maintenir l’homéostasie sans que vous en soyez conscient. Alors, ne la brisez pas.
Comment faire ? En état pleinement dans l’instant. Sans passé et sans futur (cet espace qui n’existe pas encore). Conscient de ce que vous faites, c’est là que vous êtes le meilleur. Ne rêvez pas, restez dans une "présence attentive".
Ne me croyez surtout pas. Faites-le et observez ce qui se passe.
Bonne partie,
Didier